Retour de pêche...

En quatre images, lumière sur un retour de pêche haut en couleurs, dans le Nord-Cotentin.

La pensée du jour

"Veux-tu vivre heureux ? Chemine avec deux sacs, l'un pour donner, l'autre pour recevoir."

Goethe

Balade en Pays d'Auge

Découvrir le pays d'Auge fait partie de ces bonheurs que le promeneur amateur d'histoire locale, d'arts et de traditions populaires, se doit d'inscrire sur sa feuille de route.
Le pays d'Auge, en Normandie, est délimité par le bassin de la Touques à l'est, la Dives à l'ouest, la Côte Fleurie au nord et les collines d'Argentan au sud.

On se sent bien dans ce pays qui plonge ses racines dans un riche passé où le Paysan est roi, et qui résonne au quotidien des souvenirs d'une histoire séculaire. Le patrimoine bâti traditionnel se compose de solides bâtisses à pans de bois, colombages et encorbellements. Les manoirs restaurés à l'ancienne, nichés au milieu des vergers de pommiers, donnent de ce coin de Normandie une image assez idyllique. Bref, la journée que j'ai passée à Pont-l'Evêque et alentours fut un véritable régal, et je ne saurais trop vous conseiller, si un jour vos pas vous conduisent jusque là, de prendre les chemins buissonniers, ceux qui musardent au cœur des terroirs et de l'authenticité... Vous ne le regretterez pas !

Canapville (F14) - Manoir des Evêques

Auberge des Dominicaines à Pont-l'Évêque (F14)

Pont-l'Evêque (F14) - Maison particulière

Bâtiment à Beaumont-en-Auge (F14)

Eglise Notre-Dame-La-Grande à Poitiers

Variations sur une fresque sculptée

Il est des oeuvres qui ne laissent pas indifférent. Allez savoir pourquoi !

Cette mise au tombeau par exemple, que j'ai photographiée dans l'église Notre-Dame-La-Grande de Poitiers, est une oeuvre en pierre polychrome réalisée au XVIe siècle par des artistes italiens.

En prime, quelques gros plans sur les personnages, que j'ai voulu traiter à la manière de cartes postales anciennes...

Coup de coeur littéraire

"Chanson douce"

de Leila Slimani

Un excellent thriller, écrit d'une belle plume, au style vif et dépouillé. La descente aux enfers d'une nounou (presque) parfaite, analysée au microscope des actes les plus anodins de la vie quotidienne, disséquée au scalpel par l'auteure qui frappe un grand coup avec ce deuxième roman. Dès les premiers mots, le lecteur est secoué : le bébé est mort... On connait donc d'emblée le dénouement de l'histoire mais on est tenu en haleine jusqu'au drame annoncé. On reste sous l'emprise du récit jusqu'à la dernière ligne grâce à une tension narrative et une montée en puissance d'une redoutable efficacité, et c'est ce qui, à mon avis, fait la force de la construction de ce roman. Je n'en dirai pas plus mais je vous engage fortement à lire ce livre qui est certainement un des chocs littéraires de l'année 2016, justement récompensé par le Prix Goncourt.

Mes petits hôtes familiers...

Aujourd'hui, passage éclair d'un couple de chardonnerets au jardin. Il y a quelques mois que je n'en voyais plus !

Braconnage, chasse illicite, commerce fructueux, ont fait du chardonneret une espèce en voie de disparition.

Poésie

En photographiant ce chien qui attendait sagement ses maîtres sur le pas de la porte, il m'est revenu à l'esprit ces vers de Pierre Ménanteau :

« S'il était le plus laid de tous les chiens du monde,

Je l'aimerais encore à cause de ses yeux.

Si j'étais le plus laid de tous les vieux du monde,

L'amour luirait encore dans le fond de ses yeux.

Et nous serions tous deux, lui si laid, moi si vieux,

Un peu moins seuls au monde à cause de ses yeux. »