jeudi 27 juillet 2017

Poésie

En photographiant ce chien qui attendait sagement ses maîtres sur le pas de la porte, il m'est revenu à l'esprit ces vers de Pierre Ménanteau :




« S'il était le plus laid de tous les chiens du monde,
Je l'aimerais encore à cause de ses yeux.
Si j'étais le plus laid de tous les vieux du monde,
L'amour luirait encore dans le fond de ses yeux.
Et nous serions tous deux, lui si laid, moi si vieux,

Un peu moins seuls au monde à cause de ses yeux. »

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