mardi 29 août 2017

Balade en pays cévenol...

Le Pont du Gard : un travail de Romains !

En pays d'Uzège, tout près de Remoulins, dans le département du Gard, la rivière du même nom s'étire paresseusement dans un paysage magnifié par l'esthétique de ruines antiques monumentales, celles du Pont du Gard, un édifice colossal comme seuls les bâtisseurs ancestraux savaient en construire.




Erigé pas les Romains en l'an 50 de notre ère, ce pont est l'ouvrage le plus imposant d'un aqueduc en pierres de taille de plus de 50 kilomètres de long, qui conduisait les eaux captées aux sources d'Eure, à Uzès, vers la ville de Nîmes. Nîmes, grande cité des Gaules, était devenu colonie romaine en l'an 45 Av. JC. Outre les besoins en eau, considérables pour l'époque  puisque la cité comptait quelque 20 000 habitants, un prestigieux programme urbain de création de fontaines, de thermes, de réseaux d'égouts, de jardins et monuments  justifiait la construction de cet aqueduc.



Chef-d'oeuvre du génie civil romain, le Pont du Gard fut, au Moyen-Age, un modèle de référence absolu pour les architectes des églises romanes et des ponts de la région qui se sont inspirés de la forme de ses arches.



L'aqueduc en quelques chiffres :

-  altitude NGF (Nivellement général de la France) départ : 71,25 m
-  altitude NGF arrivée : 58,95 m
-  dénivellation générale : 12,27 m soit 25 cm/km
-  dimensions des canalisations : largeur 1,20 m - hauteur moyenne 1,80 m
-  longueur totale : 50 010 m

Le pont en quelques chiffres : 

- longueur totale : 360 m à l'origine ; 275 m aujourd'hui (12 arches ont été détruites au Moyen-Age)
-  hauteur sur le Gard : 48,77 m
-  volume total de piers : 21 000 m3
-  masse totale : 50 400 tonnes

… et si l'on vous dit " 6-11-47 ", il ne s'agit pas de la date de naissance de l'architecte (d'ailleurs le nom de celui-ci est inconnu), mais du nombre des arches disposées sur trois étages, de la base vers le sommet.

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