Comme
écrivait Verlaine, j'ai « poussé la porte étroite qui
chancelle »... et je me suis permis d'entrer !
Une
vieille bicoque perdue dans la campagne normande... un bric-à-brac
indescriptible, une intimité brisée, effacée, abandonnée depuis
ce qui semble être une éternité...un asile livré aux quatre
vents, à l'humidité, à la poussière et aux araignées...
Et, dans
cette ambiance d'un autre temps, l'âme des propriétaires,
omniprésente autour des meubles rongés, des objets inanimés, des
outils rouillés, de la vaisselle cassée, des vieux journaux, des
photos...Des heures passées à fouiner, à imaginer la vie du
foyer, à deviner les petites habitudes, presque à entrevoir
quelques secrets...Des lambeaux de rideaux encore présents filtrent la lumière sur le rebord de la fenêtre... Comme une offrande aux regards et à la nostalgie, le coin photos, sanctuaires des souvenirs intimes...
Le mystère s'est insinué, entre les ombres et la lumière, entre la vie et la décrépitude...
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